À propos

Historique


Principaux jalons de
notre histoire

Le Port de Valleyfield fait partie de l’histoire de la ville, et a contribué au rayonnement de notre belle région et à son développement économique. Il s’agit d’une histoire parsemée d’embûches : du premier canal creusé à mains d’hommes, jusqu’au carrefour logistique pour l’ensemble des complexes industriels de la région du sud-ouest de la Montérégie qu’il est maintenant, le port de Valleyfield a su traverser le temps et rester performant.

1845

1845 – Ouverture du vieux canal de Beauharnois (long de 18 km) à proximité de la route 132;

1845 – Ouverture du vieux canal de Beauharnois (long de 18 km) à proximité de la route 132;

1899

1899 – Le canal de Soulanges (long de 23,6 km)

1899 – Le canal de Soulanges (long de 23,6 km) remplace le vieux canal de Beauharnois jugé désuet en raison d’une forte croissance industrielle;

1932

1932 – Ouverture du nouveau tracé du canal de Beauharnois

1932 – Ouverture du nouveau tracé du canal de Beauharnois (long de 24,5 km) et mise en activité de la première de trois phases de la centrale hydroélectrique de Beauharnois;

1959

1959 – Inauguration de la Voie maritime du Saint-Laurent;

1959 – Inauguration de la Voie maritime du Saint-Laurent;

1965

1965 à 1968 – Création de la Société du Port de Valleyfield

1965 à 1968 – Création de la Société du Port de Valleyfield, la première entité autonome légalement constituée ayant la responsabilité d’administrer et de développer le Port de Valleyfield et le seul port municipal autonome et autogéré au Canada;   Le M/S Christine : premier navire à faire son entrée au Port de Valleyfield avec une cargaison de phosphate destinée à l’entreprise Les Engrais du Saint-Laurent;   Construction d’un entrepôt de 101 500 pieds carrés pour la Canada Steamship Lines (entrepôt D);

1970

1970 à 1975 – Construction de l’entreprise Valleyfield & Montreal Tank Storage

1970 à 1975 – Construction des installations de l’entreprise Valleyfield & Montreal Tank Storage, aujourd’hui Valleytank (manutention et entreposage de vrac liquide); ajout d’entrepôts de 23 650 pieds carrés;

1978

1978 à 1988 – Première et deuxième expansions

1978 à 1988 – Première et deuxième expansions : ajout d’un terminal de vrac et agrandissement, ajout d’environ 500 mètres de quais, construction d’un entrepôt de 3 440 pieds carrés;

1994

1994 à 1996 – Arrimage : Les Services Maritimes Valport assument la gestion des opérations portuaires;

1994 à 1996 – Arrimage : Les Services Maritimes Valport assume la gestion des opérations portuaires;   Construction d’un entrepôt pour recevoir 20 000 tonnes de sel industriel;   Les Industries McAsphalt s’installent au Port (manutention et entreposage de bitume liquide);

2000

2000 à 2005 – Ajout d’une rampe à chargement horizontal de type Ro-Ro

2000 à 2005 – Ajout d’une rampe à chargement horizontal de type Ro-Ro (Roll-On, Roll-Off); Construction d’un entrepôt de 1 000 mètres carrés;

2009

2009 à 2013 – Construction du centre administratif

2009 à 2013 – Construction du centre administratif, du poste de garde et de la station de pesage de la Société du Port de Valleyfield; ajout d’un entrepôt de 4 600 mètres carrés;

2016

2016 – 50e anniversaire du Port de Valleyfield;

2016 – 50e anniversaire du Port de Valleyfield;

2017

2017-2021 – Ajout d’aires d’entreposage pavées et non-pavées totalisant 65 000 mètres carrés.

2017-2021 – Ajout d’aires d’entreposage pavées et non-pavées totalisant 65 000 mètres carrés.

Salaberry-de-Valleyfield &
le pouvoir de l’eau

Le fort potentiel hydroélectrique de la région – dénivelé de 80 pieds entre les lacs Saint-François (Salaberry-de-Valleyfield) et Saint-Louis (Beauharnois) – a fait de Salaberry-de-Valleyfield un lieu de prédilection pour l’établissement d’industries requérant de l’énergie.

La construction d’un canal de navigation en plein centre de la ville – une liaison entre Montréal et les Grands Lacs – a conduit au développement économique de la ville. À un moment de son histoire, Salaberry-de-Valleyfield était la 6e ville industrielle en importance au Québec.

La construction du nouveau canal de Beauharnois, l’omniprésence de l’eau et de l’électricité, la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée, sa position géostratégique le long de la Voie maritime du Saint-Laurent et bien sûr, son port, en font encore aujourd’hui un lieu de passage incontournable entre le Québec, l’Ontario et les États-Unis.

  • Du Vieux Canal de Beauharnois à la voie maritime du Saint-Laurent

    Creusé de mains d’hommes, le vieux canal de Beauharnois (1845-1899) donne naissance à la ville de Salaberry-de-Valleyfield, aussitôt qualifiée de « Porte d’entrée du Saint-Laurent ».

    Mais cette construction ne se fit pas sans heurts. Le 1er juin 1843 éclate le conflit ouvrier le plus sanglant de l’histoire du Canada.

    Les 2 350 ouvriers, maçons, excavateurs – presque tous des immigrants irlandais – travaillant à la construction du canal Beauharnois se mettent en grève pour protester contre leurs conditions de travail inhumaines. Le 12 juin, le gouvernement de l’Union envoie l’infanterie et la cavalerie freiner les grévistes dans leur mouvement d’indignation. Quelque 70 personnes auraient trouvé la mort dans ce conflit historique.

     

    De 1929 à 1932, on s’affaire à construire artificiellement l’actuel canal de Beauharnois entre les lacs Saint-François (Salaberry-de-Valleyfield) et Saint-Louis (Beauharnois), un ouvrage gigantesque d’un kilomètre de largeur et qui s’étend sur 24,5 km de long au cœur des terres agricoles.

    Fermé à la navigation puis remblayé en 1907, le vieux canal de Beauharnois cède sa place au canal de Soulanges (1899-1958).

    En l’espace de quelques décennies, le canal de Soulanges cesse ses activités en 1959 laissant la place à la Voie maritime du Saint-Laurent.

    Le 26 juin 1959: Inauguration de la Voie Maritime du Saint-Laurent par la reine d’Angleterre Élisabeth II, le président américain Dwight D. Eisenhower et le premier ministre canadien John G. Diefenbaker.

  • Le port de Valleyfield, une fenêtre sur l’océan

    La Voie Maritime du Saint-Laurent devient ainsi une véritable autoroute fluviale entre l’océan Atlantique et le cœur économique des deux pays. Souhaitant profiter de cette imposante réalisation, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield décide alors de construire son propre port au coût de 1,6 M$.

    C’est donc le 18 juin 1965 qu’on procède à la première pelletée de terre en présence des personnalités politiques suivantes :

    • Charles Mills Drury, ministre de l’Industrie et de la Production de la défense;
    • George James McIlraith, président du Conseil privé;
    • Robert Cauchon, maire de Salaberry-de-Valleyfield;
    • Maurice Lamontagne, secrétaire d’État;
    • Gérald Laniel, député de Beauharnois-Salaberry.

    Une année plus tard, le M/S Christine est le premier navire à s’accoster au Port de Valleyfield avec une cargaison de phosphate. Construit au départ pour assurer l’approvisionnement en matières premières des entreprises Canadian Electrolytic Zinc (CEZ) et Les Engrais du St-Laurent, il s’est vite affirmé un pilier logistique pour l’ensemble des complexes industriels de la région du sud-ouest de la Montérégie.